Bandeau
Jésuites à La Réunion
Slogan du site

Le site des jésuites à La Réunion. La communauté de la Résidence du Sacré-Cœur, les activités de la chapelle de la Résidence et du Centre Saint-Ignace.

Journée de soutien aux victimes de la torture
Article mis en ligne le 20 mai 2018
dernière modification le 20 août 2018

Lundi 25 juin, de 11h à 17h45, prière continue pour les victimes de la torture à la chapelle de la Résidence.

De 11 heures à 17h45, prière continue à la chapelle

  • 11 heures : Célébration d’ouverture
  • Prière continue (s’inscrire au fond de la chapelle)
  • 17h15 : Prière « avec Marie » pour les victimes
  • 18 heures : Messe du jour

De 11h30 à 17h15, Salle de Puybaudet

  • Exposition : Portraits de victimes. Qui sont-elles ? Que leur reproche-t-on ? Ont-elles un avenir ?
  • Atelier d’écriture de messages de soutien.

L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), ONG chrétienne des droits de l’homme, agit pour faire reculer la torture et la peine de mort sur le plan politique, judiciaire, ainsi que par la prière et la sensibilisation. Chaque année, elle invite à se mobiliser à l’occasion de la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture (fixée au 26 juin). Il s’agit alors de :

  • - Soutenir les personnes torturées. 10 d’entre elles sont plus particulièrement confiées aux membres et sympathisants de l’Acat.
  • - Méditer avec des textes, des chants, des prières et des témoignages.
  • - Prier. De nombreux rendez-vous de prière sont organisés à l’occasion de la Nuit des Veilleurs

Le thème retenu pour cette année est : « La Fraternité… jusqu’à aimer ses ennemis ».

Pour l’Acat, qui soutient depuis plus de quarante ans les victimes de tortures, de traitements cruels, inhumains ou dégradants, les auteurs de ces tortures, les bourreaux, peuvent être assimilés à ces « ennemis ». Voici ce qu’elle en dit : « Nous nous battons d’abord pour que les auteurs de ces crimes, ceux qui ont torturé, porté atteinte à la vie, à l’intégrité ou à la dignité humaine, passent en jugement et soient condamnés à une peine correspondante à leurs actes (à l’exclusion absolue de la peine de mort). Mais nous n’oublions pas que les bourreaux et les tortionnaires sont également des êtres humains, nos frères et sœurs devant Dieu. C’est pourquoi (…) nous voulons prier non seulement pour les victimes, mais également pour les bourreaux, car l’amour de Dieu s’adresse indifféremment aux unes comme aux autres ; en outre la situation des victimes ne pourra s’améliorer que si le tortionnaire se convertit ou change de regard sur la victime. »