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Jésuites à La Réunion
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The tree of life

Dimanche 19 novembre, 17h30 – 20h, salle Jean de Puybaudet.

Article mis en ligne le 1er novembre 2017
dernière modification le 30 novembre 2017

par Équipe Film & Spiritualité

Dimanche 19 novembre, 17h30 – 20h, salle Jean de Puybaudet.

Film américain de Terrence Malick (2011) avec Brad Pitt, Jessica Chastain, Sean Penn et Hunter McCraken. Palme d’or à Cannes en 2011. Durée : 139 minutes.

Jack est l’aîné d’une famille de trois enfants. Sa mère, belle et aimante, transmet aux enfants la joie de vivre. Mais le père est obsédé par la réussite de ses enfants et les élève à la dure pour leur apprendre à s’imposer. Jack en conçoit de la haine pour son père. Quand le jeune frère meurt, l’équilibre fragile de la famille. Jack grandit et devient un architecte reconnu... mais il s’interroge sur le sens de sa vie.

The tree of life (L’arbre de vie) s’ouvre sur une citation du livre de Job : « Où étais-tu quand j’ai créé le monde ? », à laquelle font écho, plus loin dans le film, quelques mots du psaume 8 : « Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand, ton nom ! ». Le ton est donné : celui d’un grand poème dont le lyrisme tient aux musiques autant qu’aux images.

Nous voyageons dans quatre périodes de la vie de Jack : le début des années 50, l’époque à laquelle ses frères et lui naissent ; la fin des années 50 avec la ségrégation raciale ; le début des années 70 avec la guerre du Viêt-Nam ; enfin les années 2000, sur lesquelles s’ouvre le film : Jack a alors cinquante ans et il se souvient. Ces quatre périodes sont entrecoupées d’irruptions dans des époques bien plus anciennes, ou encore à venir, comme pour dire que le temps de l’homme s’incruste dans le temps de la Création, qui le précède et qui lui survit. Le Big Bang est ainsi évoqué, puis l’apparition de la vie sur la Terre, celle des dinosaures et des premiers mammifères, enfin le jugement dernier et la vie éternelle. Mais tandis que le temps de la Création déroule des images magnifiques et sereines, le temps de l’homme est marqué par la violence.

Dès les premières minutes, une voix off met en contraste la nature et la grâce. Truffé de références bibliques et de réminiscences religieuses, The tree of life ne laisse pas indifférent, car il témoigne d’une recherche spirituelle animée par des questions éternelles : pourquoi l’homme ? Et pourquoi Dieu ? Pourquoi l’homme si souvent mauvais ? Et pourquoi Dieu si souvent (semble-t-il) silencieux ? Leur histoire a-t-elle un sens ?